Communiqué
Dies academicus 2013 : Lorsque la connaissance rayonne
02 novembre 2013
Lorsque la connaissance rayonne , tel était le thème du Dies Academicus 2013 qui s'est tenu ce matin à l'Aula des Jeunes-Rives en présence de quelque 400 invités du monde politique, économique et académique. Point d'orgue de cette cérémonie, la remise du titre de docteur honoris causa de l’Université de Neuchâtel à trois éminentes personnalités: Mme Dorothy L. Cheney et M. Robert M. Seyfarth, pour la Faculté des sciences et M. Jerome Seymour Bruner pour la Faculté des lettres et sciences humaines.
L'Aula des Jeunes-Rives était comble ce samedi matin : quelque 400 invités du monde politique économique et académique ont répondu présent à l'occasion de la fête annuelle de l'Université. La voix de l’Université était portée par la rectrice, Mme Martine Rahier et par Mme Livia Lüthi qui a achevé cette année avec succès ses études de master en lettres. Le Canton s’est exprimé par la Conseillère d’Etat Mme Monika Maire-Hefti, cheffe du Département de l’éducation et de la famille (DEF).
Le thème du Dies 2013, Lorsque la connaissance rayonne, a mis en évidence le rayonnement de l’Université de Neuchâtel, que ce soit, par les réseaux de collaboration que l’UniNE et ses chercheurs entretiennent avec d’autres institutions suisses et étrangères, les séjours de mobilité et d’échange de ses enseignant-e-s ou de ses étudiant-e-s ou encore le rôle d’ambassadeurs que ses alumni, disséminés à travers le monde, peuvent jouer. Comme l’a illustré l’orateur invité cette année, M. Blaise Godet, alumnus, avocat et ancien Ambassadeur de Suisse (nommé dans l’intervalle au Conseil de l’Université).
Une première cette année, le programme musical a été confié à MM. Jacob Koella (UniNE) et Sebastian Bonhoeffer (ETHZ), tous deux violoncellistes et professeurs d’université.
Trois doctorats honoris causa
Point d'orgue de cette cérémonie, la remise du titre de docteur honoris causa de l’Université de Neuchâtel à trois éminentes personnalités dont les recherches sont en relation avec deux des pôles d’excellence prévus dans le Plan d’intentions, à savoir les Interactions sociales et les Sciences cognitives.
Pour la Faculté des lettres et sciences humaines : M. Jerome Seymour Bruner
Lauréat du Prix Balzan, M. Jerome Seymour Bruner est considéré comme l’un des plus grands protagonistes de la psychologie et en particulier de l’étude de l’apprentissage et de l’éducation. Professeur à l’Université de Harvard (où il a fondé le Harvard Center for Cognitive Studies), puis à Oxford, les recherches qu’il a conduites pendant plus de 60 ans ont amené de véritables bouleversements dans les sciences humaines, qu’il s’agisse, dans les années 1940 et 1950, de ses travaux sur la perception visuelle, ou de ses recherches sur les processus de résolution de problèmes, et plus généralement sur les relations entre action, pensée et langage. Son œuvre a profondément inspiré nombre de chercheurs de l’Université de Neuchâtel, en psychologie et éducation, en logopédie et en sciences de l’information et de la communication. Relevons que M. Bruner, qui en raison de son âge (98 ans) ne peut plus faire de vols transatlantiques, n’a pas pu être présent à la cérémonie du Dies academicus.
Pour la Faculté des sciences : Mme Dorothy L. Cheney et M. Robert M. Seyfarth
Les carrières des Professeurs Dorothy Cheney et Robert Seyfarth sont étroitement liées. Non seulement ils travaillent dans la même institution, l’Université de Pennsylvanie, l’un comme psychologue, l’autre comme biologiste, mais de surcroît, c’est dès les années 1970 que ce remarquable couple « dual career » a commencé, à la Rockefeller University de New York, à s’intéresser, dans la complémentarité, aux singes dans leur milieu naturel. D’abord, Dorothy Cheney et Robert Seyfarth démontreront que les vocalisations des primates ne sont pas que des expressions réactives mais bien des signaux sémantiques. Puis leurs travaux sur les relations sociales établiront nombre des principes de base de l’écologie comportementale moderne. Enfin, après avoir analysé les capacités cognitives des primates sauvages, les deux chercheurs poseront des questions essentielles sur la question de l’esprit des animaux.
Contact :
Claudine Assad
Responsable de la communication de l’Université de Neuchâtel
Tél. 076 334 40 95