Communiqué de presse

Neuchâtel, le 5 février 2008.  Depuis le lancement du premier ordinateur, les demandes en capacité de calcul ne cessent d'augmenter. De nouveaux concepts permettent d'améliorer les performances des processeurs qui atteignent actuellement leurs limites. Pascal Felber, professeur à l'Institut d'informatique, vient de recevoir un financement important de l'UE dans le cadre du projet VELOX dont le but est de développer les mémoires transactionnelles. Une première pour l'Université de Neuchâtel.

Dans le monde numérique actuel, la demande est de plus en plus exigeante pour les processeurs qui contrôlent nos ordinateurs. Les utilisateurs en ligne sont en constante augmentation et les besoins en matière de simulation, traitement de données et d'images, calcul haute performance, jeux 3D et massivement multijoueurs etc. s'avèrent de plus en plus critiques. La mémoire transactionnelle est un nouveau concept qui permet d'amplifier de manière simple et efficace la puissance des nouveaux processeurs multi-coeurs qui équipent les ordinateurs modernes.

Le projet VELOX, financé par le nouveau programme de recherche européen (FP7), s'inscrit pleinement dans cette thématique d'avenir. Il a d'ailleurs été classé au premier rang dans sa catégorie lors de son évaluation. Pascal Felber, professeur à l'Institut d'informatique de l'Université de Neuchâtel depuis 2004, est l'un des principaux instigateurs de ce projet et bénéficiera d'un montant de plus de 400 000 euros pour développer de nouvelles générations de mémoires transactionnelles logicielles. Il s'agit du premier contrat européen de ce type revenant à l'Université de Neuchâtel dans le domaine de l'informatique.

Les recherches de Pascal Felber vont permettre d'exploiter pleinement les capacités de calculs des nouvelles générations de processeurs multi-coeurs. Et ceci dans toutes les couches d'un système informatique, du matériel jusqu'à l'application finale.

Pascal Felber (36 ans) est titulaire d'un diplôme et d'une thèse de doctorat en informatique de l'Ecole polytechnique fédérale. Il a travaillé plusieurs années dans des laboratoires de recherche aux Etats-Unis et en Europe, avant de rejoindre l'Université de Neuchâtel en 2004. Il a publié plus de 80 articles scientifiques  dans des revues et pour des conférences internationales.