Communiqué de presse

Neuchâtel, le 20 mars 2007 .  Quel est le risque de développer une infection clinique et sub-clinique (séroconversion) par B. burgdorferi sl après une piqûre de tique sur le Littoral neuchâtelois ? C'est le thème de la thèse de doctorat qui sera présentée par Delphine Hügli vendredi 30 mars 2007 à la Faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel.

La borréliose de Lyme est une maladie causée par une bactérie, Borrelia burgdorferi sensu lato, qui est transmise en Europe par la tique Ixodes ricinus. Cette maladie évolue lentement et touche essentiellement la peau, les articulations, le système nerveux et le coeur. Elle se présente d'abord sous forme d'une infection localisée, caractérisée par une lésion dermatologique annulaire, l'érythème migrant. Cette infection peut ensuite se disséminer et provoquer des manifestations cutanées, musculaires, rhumatologiques et neurologiques qui peuvent devenir chronique dans le stade tardif de la maladie.
Le Littoral neuchâtelois est une zone à risque pour la borréliose de Lyme, en raison de la densité élevée de tiques I. ricinus infectées par B. burgdorferi sl.

La thèse qui sera présentée a pour but d'évaluer le risque de développer une infection clinique et subclinique (séroconversion) par B. burgdorferi sl après une piqûre de tique sur le Littoral neuchâtelois en corrélation avec l'abondance des tiques et leur infection par B. burgdorferi sl.

Les points suivants ont été étudiés : l'incidence des séroconversions asymptomatiques, l'incidence d'apparition d'un érythème migrant après une piqûre de tique et les corrélations entre la densité des tiques libres infectées et les observations cliniques au niveau de la population du bas du canton de Neuchâtel.

Thèse présentée par Delphine Hügli le 30 mars 2007
à l'Auditoire Louis-Guillaume, UNIMAIL, à 17h15