Communiqué de presse
Etudier les animaux pour mieux connaître l'être humain ...
Neuchâtel, le 2 juin 2006. L'être humain est une espèce très sociale disposant de capacités cognitives énormes. Redouan Bshary, éco-ethologue et directeur de l'Institut de zoologie de l'Université de Neuchâtel tentera, dans le cadre de sa leçon inaugurale, de montrer ce que l'étude des animaux peut révéler sur nous-mêmes...
A l'image de Blaise Pascal qui écrivait au 17e siècle : « L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête », Redouan Bshary, directeur de l'Institut de zoologie de l'Université, oriente ses recherches vers l'étude de divers types d'interactions impliquant des animaux, par exemple la chasse en coopération entre différentes espèces de poissons.
Partant du constat que l'être humain est une espèce très sociale avec des capacités cognitives énormes, le scientifique entend s'interroger sur les facteurs sélectionnés pour mettre en valeur ces caractéristiques. L'éco-éthologie étudiant comment les comportements d'un individu, d'une population, voire d'une espèce peuvent être influencés, momentanément ou durablement, par les conditions environnementales (biotope, facteurs écologiques, etc.), Redouan Bshary usera de l'approche de l'écologie comportementale pour espérer trouver des relations entre des facteurs écologiques spécifiques et certaines capacités.
Au cours de sa leçon inaugurale, Redouan Bshary donnera plusieurs exemples où l'écologie prête des capacités cognitives élevées à des espèces qui seraient autrement considérées comme primitives - en comparaison avec des primates. A l'image des pinsons qui utilisent des outils pour attraper leur proie, des poissons nettoyeurs qui entretiennent une coopération complexe avec leur « clients » et encore des mérous et murènes qui chassent ensemble.
Neuchâtel, le 2 juin 2006. L'être humain est une espèce très sociale disposant de capacités cognitives énormes. Redouan Bshary, éco-ethologue et directeur de l'Institut de zoologie de l'Université de Neuchâtel tentera, dans le cadre de sa leçon inaugurale, de montrer ce que l'étude des animaux peut révéler sur nous-mêmes...
A l'image de Blaise Pascal qui écrivait au 17e siècle : « L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête », Redouan Bshary, directeur de l'Institut de zoologie de l'Université, oriente ses recherches vers l'étude de divers types d'interactions impliquant des animaux, par exemple la chasse en coopération entre différentes espèces de poissons.
Partant du constat que l'être humain est une espèce très sociale avec des capacités cognitives énormes, le scientifique entend s'interroger sur les facteurs sélectionnés pour mettre en valeur ces caractéristiques. L'éco-éthologie étudiant comment les comportements d'un individu, d'une population, voire d'une espèce peuvent être influencés, momentanément ou durablement, par les conditions environnementales (biotope, facteurs écologiques, etc.), Redouan Bshary usera de l'approche de l'écologie comportementale pour espérer trouver des relations entre des facteurs écologiques spécifiques et certaines capacités.
Au cours de sa leçon inaugurale, Redouan Bshary donnera plusieurs exemples où l'écologie prête des capacités cognitives élevées à des espèces qui seraient autrement considérées comme primitives - en comparaison avec des primates. A l'image des pinsons qui utilisent des outils pour attraper leur proie, des poissons nettoyeurs qui entretiennent une coopération complexe avec leur « clients » et encore des mérous et murènes qui chassent ensemble.
Où et quand
la leçon inaugurale de Redouan Bshary est publique.
Elle aura lieu mercredi 14 juin 2006 à 17h15, à l'Aula d'Unimail.