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Un temps partiel?

Le temps partiel et le job-sharing : des solutions à choisir avec circonspection

Beaucoup de personnes qui viennent d'avoir un enfant, très majoritairement des femmes, souhaitent réduire leur temps de travail, pour mieux « concilier vie familiale et professionnelle », et cela avec un sens aigu des responsabilités. Elles veulent ainsi s'assurer qu'elles seront à 100% disponibles lorsqu'elles seront au travail et éviter le plus possible que le « privé » n'empiète sur le « professionnel ».
 

Avant d'opter pour un temps partiel, il s'agit cependant de peser le pour et le contre :

  • un salaire moindre - pour souvent presque le même travail (en particulier pour les travaux de recherche « personnels ») ;
  • un accès moindre à l'information et une moindre insertion dans l'institution et les réseaux ;
  • pas de garantie que la « conciliation » fonctionne beaucoup mieux.

Toutefois, le temps partiel peut être une bonne solution lorsque :

  • la réduction du temps de travail est modérée ;
  • une baisse importante de celui-ci est limitée dans la durée et s'inscrit dans un plan de carrière discuté avec la/le partenaire et la/le supérieur-e ;
  • elle concerne une position de cadre/professeur-e stable, avec une option d'augmentation ou de modulation.
     

Nota bene : les personnes engagées à temps partiel qui figurent comme requérantes d'un projet soumis au FNS ne peuvent pas augmenter leur taux d'engagement avec les moyens du projet.

Lien utile: « Mesure d’allégement (120%) » du FNS, qui permet de travailler à temps partiel pendant une période donnée. Elle est destinée aux postdoctorant-e-s avec des enfants à charge et qui ont besoin d'une flexibilité accrue durant cette phase décisive de leur carrière. Celle-ci permet de mieux concilier carrière académique et obligations familiales en soutenant les temps partiels.