Marie-Charlotte Lamy est doctorante à l'Institut d'histoire de l'art et de muséologie de l'Université de Neuchâtel depuis 2022 sous la direction de Valérie Kobi et de Ersy Contogouris (Université de Montréal). Elle consacre sa thèse à la ménagerie de Joséphine Bonaparte et la peinture zoologique dans la France postrévolutionnaire.

Après un cursus en histoire de l’art et sciences sociales à l’Université de Lausanne, elle a obtenu un subside du Fonds National Suisse (2019-2023), grâce auquel elle a notamment pu suivre une scolarité doctorale à Montréal, et a été boursière au DFK Paris (2024). Hors de son parcours, elle a eu l’occasion de présenter ses recherches lors de différentes manifestations internationales et a également donné des enseignements à l’Université de Lausanne, de Genève et de Montréal. Actuellement, elle prépare un ouvrage collectif : De A(rt) à Z(oo) : Penser l’animal en histoire de l’art.

Interview à l'émission "Chouette" de la RTS   
http://avisdexperts.ch/experts/marie_charlotte_lamy

La peinture zoologique dans la France postrévolutionnaire

Sa thèse traite de la peinture zoologique dans la France postrévolutionnaire. Il s’agit d’y voir une institutionnalisation de la pratique et d’une nouvelle manière de consommer l’animal visuellement, tout en montrant le rôle important que l’Impératrice Joséphine joua dans ces processus. Pour ce faire, il est question d’étudier la ménagerie du Muséum National d’Histoire Naturelle, institution créée sous la République et dédiée à l’étude, et celle de Joséphine, afin de montrer les nombreux échanges d’animaux et la manière dont ces derniers étaient mis à disposition des naturalistes et des peintres naturalistes grâce aux entreprises impériales. A partir de vélins présents dans la collection de l’Impératrice représentant des animaux de ces deux ménageries, il s’agit de s’interroger sur les relations interespèces autour de 1800 grâce à cette pratique artistique utilisée dans la construction des savoirs.