Jacques Ayer
Petite présentation
Paléontologue de formation, Jacques Ayer travaille depuis plus de 25 ans dans le domaine des musées, et en particulier celui des musées d'histoire naturelle. Durant son parcours, il a assuré différentes fonctions dont la gestion de collections, la recherche en sciences naturelles, la conception et la réalisation d’expositions temporaires, la médiation scientifique ou encore la communication. Durant ces dix dernières années, Jacques Ayer a occupé des postes plus stratégiques avec la direction d’institutions et d’équipes.
Par son projet de thèse, il souhaite partager aujourd’hui son expérience muséale mais aussi développer de nouvelles connaissances et savoirs, notamment en muséologie scientifique.
Parcours
2012 à 2020 : Directeur du Muséum de Genève et du Musée d’histoire des sciences
2009 à 2012 : Directeur du Musée jurassien des sciences naturelles et du jardin botanique de Porrentruy
2004 à 2009 : Responsable scientifique et conduite de fouilles paléontologiques. Office cantonal de la culture (Paléontologie A16), Porrentruy
1995 à 2004 : Conservateur du département des sciences de la Terre au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel
Son projet de thèse
Les musées d’histoire naturelle du 21e siècle face aux crises de l’environnement : Évolution, bonnes pratiques et enjeux
Ce projet vise à analyser l’impact de la crise environnementale planétaire que nous connaissons sur les missions, la gestion et le fonctionnement des musées d’histoire naturelle ou muséums ?
Afin de tenter de trouver des réponses à ces questions qui touchent l’identité même des muséums, les contributions scientifiques qui accompagneront la thèse aborderont différentes problématiques, sur la base d’expériences concrètes mais aussi de réflexions plus générales.
Ces contributions seront complétées par une enquête online adressée aux muséums du monde entier. Les résultats de cette enquête prospective et comparative devraient permettre d'obtenir une vision globale de la situation et de l’évolution des musées d'histoire naturelle dans le monde face aux défis environnementaux.
Enfin, une discussion générale tentera d’évaluer les défis, l’ampleur et la temporalité liés à cette mutation nécessaire, entre évolution progressive et changement de paradigme muséal plus radical.