Adrien Canto a commencé par étudier l’audiovisuel et les métiers du son, avant de réaliser une licence et un master en anthropologie sociale à l’Université de Bordeaux ainsi qu’à l’Université Libre de Bruxelles. Son travail de master porte sur les motivations à s’engager depuis la France dans des associations de solidarité internationale qui œuvrent dans les pays dits du Sud. Après un court détour du côté de la diplomatie, il décide de se replonger dans l’anthropologie en commençant son doctorat à l’UNINE en septembre 2023.

Alliant ses intérêts pour l’anthropologie et l’audiovisuel, il décide de travailler pour sa thèse sur le cinéma de Guinée équatoriale, seul pays hispanophone d’Afrique, en s’intéressant plus particulièrement à la réception des films populaires lors d’évènements publics et dans l’intimité des foyers des équatoguinéens. Dans le contexte d’un Etat postcolonial semi-autoritaire, l’étude de la réception des médias permet de donner à voir les imaginaires et les représentations qui se développent autour d’enjeux aussi variés que l’identité, le pouvoir, les rapports de genre ou encore le religieux. Cette étude s’inscrit dans les études en anthropologie des médias, notamment celles qui s’intéressent aux récentes industries cinématographiques en pleine expansion en Afrique, telles que Nollywood ou Kannywood.

• Membre de la Société Suisse d’Ethnologie
• Membre de la Société Suisse d'Etudes Africaines

crédit photo : Socheata Aing

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