L’enseignement et la recherche associés à la chaire d’archéologie pré- et protohistorique se concentrent sur les périodes récentes de la préhistoire, depuis la fin du Paléolithique jusqu’à l’époque de La Tène. L’accent est mis sur l’archéologie régionale et s’enrichit de partenariats et collaborations avec les Universités voisines, ainsi qu’avec les Services d’archéologie cantonaux. Les approches développées visent également à transmettre de bonnes connaissances sur la préhistoire européenne. Enfin, des projets de recherche extra-européens permettent aussi d’élargir les perspectives en découvrant des terrains très différents, souvent situés dans des pays en voie de développement, où la pratique de l’archéologie et les politiques patrimoniales sont aujourd’hui en pleine expansion.

Les activités du titulaire de la chaire sont centrées sur les périodes comprises entre le Mésolithique et l’âge du Bronze ; elles abordent des thèmes tels que l’organisation des habitats, les espaces funéraires, ainsi que l’étude technologique et sociale des cultures matérielles. Elles s’enrichissent d’une palette diversifiée d’approches proposées par les autres enseignants et collaborateurs associés à la chaire : épistémologie et histoire de l’archéologie du XIXe siècle à l’époque contemporaine, pratique muséologique de l’archéologie, mobilité et habitat des populations magdaléniennes, archéozoologie, étude et typologie des collections récentes et anciennes (pour plus d’informations, voir présentation des recherches et des membres de l’Institut).

La diversité de l’offre proposée aux étudiants vise à une formation large et souple pouvant s’adapter aux aléas de la conjoncture, tout en leur donnant l’opportunité de se spécialiser dans un domaine spécifique.