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Centre de recherche sur les interactions sociales

Le CRIS est désormais INACTIF.

 

Le Centre de Recherche sur les Interactions Sociales (CRIS) est né de collaborations interdisciplinaires et interfacultaires de longue date au sein de l’Université de Neuchâtel, autour de l’analyse des processus d’interaction interpersonnelle.

Vous trouverez ci-dessous une présentation générale du CRIS ainsi que les domaines de réflexions partagés par l'ensemble des instituts affiliés à ce centre.

Domaines de réflexion du CRIS

  • Présentation du CRIS
    Le Centre de Recherche sur les Interactions Sociales (CRIS) est né de collaborations interdisciplinaires et interfacultaires de longue date au sein de l’Université de Neuchâtel, autour de l’analyse des processus d’interaction interpersonnelle.
     
    Il a pour vocation de produire et promouvoir la recherche interdisciplinaire sur les interactions sociales et de contribuer à la formation de la relève scientifique dans l’optique d’une complémentarité disciplinaire et méthodologique.
     
    Les projets menés par les 6 équipes de recherche regroupées dans le Centre ciblent des enjeux sociaux clés :
    • Trajectoires des jeunes (éducation et intégration professionnelle);
    • Processus de travail (coordination des groupes, gestion des hiérarchies et résolution de tâches par des processus collaboratifs) ;
    • Efficacité du fonctionnement institutionnel (performances, conflits et négociations) ;
    • Rapports entre individus et institutions
     
    Ces enjeux sont analysés au sein d’une pluralité de terrains empiriques (entreprise, école, institutions de soins, tribunal, et institutions publiques en général) dont la complexité demande des investigations interdisciplinaires basées sur des méthodologies combinées de recherche.

    Les chercheurs réunis dans le Centre partagent une conception des processus d’interaction sociale qui met en relief trois préoccupations scientifiques transversales:
    • les interactions sociales en tant que lieux où se construisent, se négocient ou se reproduisent des connaissances, des références symboliques, des rapports interpersonnels et le fonctionnement des institutions et traditions sociales;
    • les rapports entre individus et institution, tels qu’ils se cristallisent, se négocient et se transforment au travers des pratiques sociales empiriquement observables;
    • la compétence d’interaction en tant que capital social.
    Ces préoccupations répondent aux interrogations actuelles de la recherche fondamentale et appliquée sur les rapports entre les pratiques sociales (inter)individuelles et les cadres institutionnels, et sur la construction et la circulation des connaissances.
  • Interactions sociales et contextes éducatifs
    Cet axe de recherche se concentre sur les logiques et les enjeux communicationnels en contextes éducatifs, allant d'une analyse détaillée des ressources interactionnelles mobilisées par les acteurs dans les interactions en classe (comme par exemple les déclarations de non savoir des élèves) à l'étude de la construction et de la mobilisation de connaissances dans des contextes d'apprentissage aussi bien formels qu'informels (comme par exemple le rôle du travail collectif dans l'évolution cognitive des enfants en classe). Ces différentes recherches œuvrent conjointement à une meilleure compréhension de la manière dont l'organisation des interactions sociales peut impacter les conduites didactiques et les opportunités d'apprentissage.
     
    Exemples de travaux menés par des membres du CRIS:
     
    • Apprendre et raisonner : approche développementale et socio-cognitive du rôle des situations collectives et individuelles d'apprentissage (Romain Boissonnade, post-doctorant à l'Institut de psychologie et éducation, http://doc.rero.ch/record/30374)

     

    • Cultures épistémiques à l’école : La gestion interactionnelle des manifestations de non-savoir dans la parole scolaire (Virginie Degoumois, doctorante au Centre de linguistique appliquée, http://www2.unine.ch/islc/page-34889_fr.html)

     

    • Children’s acquisition of oral argumentation skills (Martin Luginbühl & Vera Mundwiler, Institut de langue et littérature allemandes)

     

     

  • Interactions sociales et transitions de l'école au monde du travail
    Plusieurs instituts affiliés au CRIS sont impliqués dans des recherches portant sur la question des transitions de l'école au monde du travail, en s'attachant à analyser les attentes institutionnelles en matière de compétence d'interaction dans la trajectoire sociale des jeunes, en s'intéressant au rôle des réseaux sociaux dans la transition entre l'école et le monde professionnel ou encore en questionnant les dispositifs de transition les mieux à mêmes d'accompagner les jeunes rencontrant des difficultés dans leur trajectoire de vie.
     
    Exemples de travaux menés au sein du CRIS:
     

     

     

     

     

  • Interactions sociales et nouvelles technologies de communication
    La dimension interactionnelle des nouvelles technologies de communication est l'un des centres d'intérêt majeur réunissant de nombreux chercheurs du CRIS. Certaines de ces recherches se concentrent sur les pratiques interactionnelles construites par les utilisateurs pour gérer au mieux leurs échanges et incarner des formes d'expertises en matière d'utilisation des nouveaux outils de communication, tandis que d'autres travaux s'intéressent davantage au rôle de ces nouvelles formes de communication dans l'enseignement, la formation des adultes et, de manière générale, dans la complexification des activités humaines.
     
    Exemples de travaux menés au sein du CRIS:

     

    • L’alternance codique dans la communication par SMS en Suisse (Etienne Morel, thèse de doctorat réalisée au Centre de linguistique appliquée, dans le cadre du projet SMS4Science http://www.sms4science.org/)

     

     

     

     

  • Interactions sociales, pathologies et milieux cliniques

    Le CRIS mène des recherches de pointe sur les liens entre interactions sociales, pathologies et sphère clinique, associant des perspectives aussi variées que la psycholinguistique, la logopédie, la psychologie du travail, la sociologie et la linguistique appliquée. Des études sont ainsi menées sur l'impact de pathologies telles que la schizophrénie, le vieillissement pathologique ou les troubles du langage sur les habiletés linguistiques et communicationnelles des locuteurs, enfants et adultes. D'autres recherches s'intéressent aux interactions en milieu médical, analysant les ressources conversationnelles mobilisées par les acteurs dans les interactions entre praticiens hospitaliers, mais aussi entre thérapeutes et clients. Ces recherches ont pour point commun de considérer les interactions sociales comme une clé permettant de mieux appréhender les troubles rencontrés par les patients (sur le plan cognitif et social) mais également les différentes contingences que cela peut engendrer sur le plan interactionnel, dans la gestion des relations interpersonnelles en contexte médical et hors-contexte médical. 

     
    Exemples de travaux menés au sein du CRIS:
     

     

     

     

    • Thèse de Sandra Keller, Noise, distractors and communication during surgeries : Impact on patient outcome and intra-operative team processes (Sandra Keller, post-doctorante à l'Institut de Psychologie du travail et des organisations)

     

     

     

  • Interactions sociales, conflits et médiations

    La question des conflits interindividuels (notamment dans les contextes juridiques et professionnels) ainsi que celle de leur gestion sont intrinsèquement liées aux pratiques interactionnelles par lesquelles se négocient les désaccords et leur résolution. Des chercheurs du CRIS étudient ainsi la manière dont la prise en compte de la dimension interactionnelle peut permettre de mieux appréhender les modes de conciliation entre juges et justiciables. D'autres études portent sur la gestion des désaccords dans les interactions en classe de langue en contexte scolaire, s'intéressant au développement d'une compétence interactionnelle chez les apprenants leur permettant de monitorer les désaccords et de minimiser leur impact sur la progression des activités. Cet axe de recherche rejoint plus largement les préoccupations du CRIS quant à l'étude des interactions interindividuelles en contexte professionnel.

     
    Exemples de travaux menés au sein du CRIS:
     
    • La conciliation judiciaire civile en tension entre règlement judiciaire et règlement amiable du litige (Jonathan Jenny, doctorant au Centre de recherche sur les modes amiables et juridictionnels de gestion des conflits)

     

     

     

  • Réflexions autour des méthodologies hybrides pour l'analyse des interactions sociales
    Le CRIS est activement impliqué dans une réflexion collective quant à l'hybridité des approches théoriques et méthodologiques appliquées à l'analyse des interactions sociales. La présence au sein du CRIS de chercheurs issus des traditions qualitatives et/ou quantitatives rend possible un dialogue fécond permettant de réfléchir aux avantages et aux limites de ces deux grands types d'approches scientifiques, à l'intérêt (et à la complexité) de les faire se rencontrer, et concourt en cela à une ouverture vers l'interdisciplinarité dans le champ de l'analyse des interactions sociales.

     

     

     

Pour de plus amples détails concernant les travaux menés par les instituts membres du CRIS, vous pouvez visiter leurs sites Internet, en allant à la rubrique "Instituts affiliés au CRIS" dans le menu en haut à gauche de cette page.